Le Métropolitain

Discitus ou comment dompter son temps de travail

Le webinaire organisé le 19 mai dernier par l’équipe de Discitus en partenariat avec l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) tombait à point nommé. Et pour cause, cette rencontre virtuelle qui a connu la participation de quelque 300 internautes de tout le pays, avait pour thème « La gestion du temps et des priorités ».

Or, il se trouve qu’en ces temps étranges de confinement, du temps, on en a à revendre! Pour en parler, les organisateurs ont fait appel à Micheline Boisvert-Vachon, formatrice, coach et consultante en santé organisationnelle.

Après le mot d’ouverture de Peter Hominuk, directeur général de l’AFO, cinq axes, ou plutôt cinq habitudes visant à maîtriser la gestion du temps et des priorités, ont été abordées par la formatrice sur un ton trivial et pédagogique à la fois.

La première d’usage est la planification. Selon l’invitée, l’équation est simple « une minute de temps accordée à la planification fait gagner dix minutes en productivité et en efficacité ».

La seconde habitude dont il faut se munir pour bien gérer son temps de travail réside dans la priorisation suivant l’ordre d’importance et de responsabilité, car toujours d’après la formatrice «  C’est toujours une question de priorité ».

L’autre bon comportement à adopter est celui de l’engagement et de l’action. Pour cela, Micheline Boisvert-Vachon préconise ce qu’on pourrait qualifier de loi de Pareto appliquée au temps de travail. Autrement dit, il est conseillé de passer 20 % du temps sur un travail et 80 % à le peaufiner!

Aussi, afin d’optimiser son temps, il faut accepter de déléguer, y compris les tâches qui nous passionnent, à condition de donner les directives spécifiques et expliquer sincèrement.

Enfin, il faut savoir éliminer, c’est-à-dire faire fi des tâches à faible impact et les distractions inutiles à l’image des notifications automatiques du courriel sur son téléphone ou son ordinateur, car chaque chose en son temps, n’est-ce pas ?

In fine, le temps peut-être la seule chose qu’on est capable de dompter vraiment, car comme dirait l’écrivain espagnol Baltasar Gracian : « Nous n’avons rien à nous que le temps ». À méditer!

SOURCE: Soufiane Chakkouche

PHOTO: Micheline Boisvert-Vachon et Alain Vachon de chez Discitus

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