Le Métropolitain

Des membres de l’AFAF se réunissent en pique-nique à Mississauga

Nombreux sont ceux qui veulent enfin renouer avec une vie sociale normale. Le dimanche 8 août, c’était au tour de quelques membres de l’Association des femmes d’affaires francophones (AFAF) de se rencontrer au parc Erindale de Mississauga pour un pique-nique.

Comme plusieurs autres organismes, l’AFAF a profité du beau temps et de cette imprévisible fenêtre d’opportunités concédée par le gouvernement pour tenir un rassemblement. Avec un peu de chance, ce ne sera pas le seul : « Il est possible que l’on fasse une soirée chez moi; mais on verra : ça va dépendre des restrictions en place. On est toujours aux aguets », confie la présidente, Emmanuelle Meyer.

Pour cette même raison, celle-ci ajoute qu’il est difficile pour l’AFAF de maintenir, par les temps qui courent, une présence soutenue au sein de la communauté francophone.

La COVID-19 – un sujet que les membres de l’organisme, selon Mme Meyer, ont eu tendance à éviter de parler entre elles, blasées de son omniprésence – a représenté plusieurs défis, mais aussi des opportunités pour la communauté d’affaires et professionnelle.

Questionnées à ce propos lors du pique-nique, des participantes ont évoqué de bons côtés, telles la réduction des dépenses associées aux déplacements et aux congrès de même que l’abolition de la distance, occasionnée par le télétravail, qui ont permis l’élargissement de la clientèle et l’embauche d’employés sans égard à leur lieu de résidence.

Or, bien entendu, il y a l’autre côté de la médaille : fatigue à l’endroit du virtuel, adaptation parfois ardue de la gestion du temps, effondrement de certains secteurs d’activité, etc.

En tout cas, les attraits du parc Erindale avaient tout pour faire oublier l’étrangeté des 18 derniers mois. Très populaire cette journée-là à en juger par les nombreuses familles qui s’y trouvaient, ce parc longe la rivière Credit et ses grands espaces se prêtent à toutes sortes d’activités physiques ou, plus simplement, à un contact éphémère avec la nature, du moins cette petite parcelle qui subsiste au coeur de Mississauga.

PHOTO – Quelques membres de l’Association des femmes d’affaires francophones ont profité du beau temps au parc Erindale.

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