Le Métropolitain

De la première heure aux succès d’aujourd’hui

En 1987, l’École secondaire catholique Saint-Charles-Garnier ouvre ses portes dans la région de Durham. Au début, le Conseil des écoles séparées doit louer des locaux au Centre culturel français et offre des cours pour les 9e et 10e années. « Il y avait même des portatives à la paroisse Assomption de Notre-Dame durant cette période », se souvient Rita Lacroix, l’une des intervenantes de la communauté qui faisait partie du comité pour l’obtention d’une école secondaire francophone dans la région.

À cette époque, les élèves de 11e, 12e et 13e années doivent se rendre à l’école Étienne-Brûlé à Toronto et, plus tard, à l’école secondaire Mgr-de-Charbonnel à Downsview. « En septembre 1989, les élèves de la 9e à la 12e année occupent un site temporaire à Whitby, sur le boulevard Michael, raconte Roger Brideau, conseiller scolaire de la région de Durham à cette époque. Un an plus tard, le site déménage encore une fois pour partager des locaux avec l’école secondaire anglophone Leo J. Austin. » Le Conseil se donne comme priorité de trouver un emplacement permanent pour les élèves francophones de cette région. En 1991, l’école compte 191 élèves. Et, le 3 novembre 1996, le rêve des bâtisseurs se réalise avec l’ouverture officielle et la bénédiction de l’abbé Viateur Laurin de l’École secondaire catholique Saint-Charles-Garnier à Whitby.

Les premiers noms qui viennent à l’esprit des anciens et de ceux qui ont œuvré à la réussite collective de cette école sont Dennis Yapps (premier directeur), Marcel Lalonde, Robert Mayer, Yves et Gilles Faubert, Pierre Taillon, Ghislain Lambert, Samuel Montas, Élaine Legault, Pauline Albert, Sylvie Desrochers, Denise Gagné, Iona Berry, Réjeanne Rochette, ainsi que les directions Normand Berry, Sylvie Gendron et André Savard. Ces bâtisseurs ont réussi à transmettre aux milliers d’étudiants à avoir fréquenté l’école secondaire Saint-Charles-Garnier les trois valeurs essentielles de cette institution, soit la foi, la fierté et la francophonie.

Photo : Rita Lacroix et Roger Brideau, pionniers de la première heure

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