Le Métropolitain

Centres d’Accueil Héritage remercie ses bénévoles

Gratuitement, sans rien demander en échange, ils font tourner l’institution. « Sans eux, rien ne serait possible », répètent les employés de Centres d’Accueil Héritage, un organisme qui prend en charge les aînés et les personnes à mobilité réduite. Eux, ce sont les bénévoles et ils permettent de faire fonctionner l’institution.

C’est pourquoi CAH leur a concocté une petite soirée, le 15 mai dernier. Histoire de leur rendre hommage, d’appuyer leur contribution et surtout, de les remercier. Sally Sy est coordonnatrice des bénévoles depuis le mois de décembre. Avant cela, elle avait occupé successivement plusieurs positions au sein de l’organisme. « Cela fait 16 ans que je travaille aux CAH, cette nouvelle position, c’est un nouveau défi », explique-t-elle.  

« Les bénévoles sont d’une aide inestimable, s’exclame-t-elle lorsqu’on la questionne. On peut toujours compter sur eux, ils sont extrêmement dévoués! Ils participent aux programmes, ils conduisent la camionnette, ils visitent nos clients, font leurs courses et, surtout, ils les maintiennent actifs! » Et de répéter ce qui semble être la phrase de la soirée : « Sans eux, rien ne serait possible ».

L’autre phrase de la soirée est d’une même simplicité. Elle est prononcée par tous les bénévoles questionnés. Pourquoi s’engagent-ils? Donnent-ils de leur temps, en moyenne quatre heures par semaine? « J’aime aider les gens », répondent-ils uniformément, dans un seul souffle. Aider les gens. Rien de plus. Sans rien demander en échange, Nafi Diaby, depuis trois années, aide des clients à manger et elle leur fait aussi la vaisselle. Les visites leur tiennent un peu compagnie. Elles brisent le silence et la monotonie des jours.

Native de Toronto, Rachelle Janveaux intervient dans le bingo et les pauses café. De plus, elle « magasine pour une dame ». Elle aime aider les gens, évidemment. « J’aime être occupée », ajoute-t-elle. 

Assise à une autre table, en compagnie de quelques dames un peu plus âgées, Jasmine dénote. Cette jeune fille est en effet élève à l’école secondaire Marc-Garneau. Et elle aussi répète l’éternel moto : « J’aime aider les gens », « J’aide au service de jour, j’interviens sur plusieurs activités : bricolage, cuisine, etc. ». Elle est la plus jeune des bénévoles. Et que disent ses amies de l’école, sur son engagement? « Mes amies disent que c’est bien ». Et pourraient-elles suivre son exemple? La réponse est négative, mais livrée avec un grand rire. 

Pour Linda Legault, directrice des programmes, la question des bénévoles va au-delà de la simple reconnaissance professionnelle. On touche, à vrai dire, à l’intime. Et dès qu’on aborde le sujet, le ton change.  « Je suis émerveillée par les bénévoles, qui apportent une aide réelle, pas du tout virtuelle », mentionne Mme Legault. Elle raconte ainsi le service d’hospice, qui permet à certains clients de finir leurs vies dans la paix de leur foyer, plutôt que dans un hôpital. Accompagnés par des bénévoles formés. « Mon père a bénéficié de ce programme, avec de formidables bénévoles, dit-elle. C’était une très belle  expérience pour ma famille. »

Photo : Sally Sy, coordonnatrice des bénévoles

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