Le Métropolitain

Cela vous dirait de faire de l’improvisation?

Pensez-vous être créatif et spontané? Seriez-vous capable de prétendre être sur une plage, au zoo ou encore dans la salle d’attente d’un médecin sans aucune forme de préparation? Se joindre à une scène totalement improvisée ou bien de parler du beau temps tout en faisant mine de faire la vaisselle ne vous déboussole pas outre mesure. Si c’est le cas, vous êtes alors peut-être fait pour l’improvisation. 

Une quinzaine de personnes avaient répondu à la dernière invitation des Improbables, la ligue d’improvisation francophone de Toronto, pour participer un atelier destiné à ceux qui souhaitaient se perfectionner ou essayer l’improvisation pour la première fois. Après les activités brise-glace d’usage, Barbara-Audrey Bergeron et George Raymond proposèrent de véritables situations d’improvisation aux participants, prodiguant tout au long de la soirée de nombreux conseils et encouragements. La séance se déroula dans une atmosphère de bonhommie et d’humour.

« C’est plus difficile que ça paraît. Il faut être patient et savoir accepter ses lacunes », déclarait Jocelyne Desjarlais. Cette Québécoise installée à Toronto depuis quatre ans était aussi venue pour rencontrer des francophones. 

Quant à Audrey Ferron, c’est en improvisatrice aguerrie qu’elle suivit ces deux heures de formation. Elle abordera sa troisième année consécutive avec les Improbables en octobre prochain, mais elle estime néanmoins qu’elle a encore besoin d’apprendre. Comédienne de métier, Audrey trouve qu’être capable d’improviser s’avère fort utile lors d’auditions pour des publicités. 

Marjorie Poliquin n’avait pas fait de théâtre depuis qu’elle était au secondaire au Québec. Elle voulait cette fois voir si elle était capable de faire de l’improvisation, discipline qu’elle juge par ailleurs utile si l’on veut faire du théâtre. 

Barbara-Audrey Bergeron, codirectrice des Improbables, explique que ce genre d’atelier est une bonne occasion d’essayer l’improvisation avant de se présenter au camp de recrutement que la ligue francophone organisera à la mi-septembre. Chaque été, quelques membres s’en vont vers d’autres horizons. La troupe doit donc se renouveler en permanence. Cet automne, la sélection sera particulièrement rude pour gagner les quelques places disponibles. Les Improbables comptent en effet réduire leur effectif pour que la ligue soit plus facile à gérer et afin de donner plus de temps de scène à chacun des membres. Le travail en équipe est primordial en improvisation théâtrale. Les Improbables recherchent donc des gens qui font montre d’un esprit positif, d’un bon sens de l’écoute et d’une grande générosité. 

« Assurez-vous d’avoir une intention précise avant d’entrer dans l’univers créé sur la scène. N’oubliez pas non plus de justifier votre départ quand vous décidez de la quitter », conseille George Raymond, un improvisateur de talent et membre des Improbables. 

Certains des participants auront peut-être trouvé leur vocation ce soir-là. S’ils ont la chance d’être sélectionnés, ils se retrouveront alors au cours du mois d’octobre sur la scène du Supermarket, restaurant dans lequel les Improbables tiennent leurs soirées spectacles tous les mardis. 

Pour plus de renseignements sur Les Improbables, rendez-vous sur la page Facebook Les Improbables ou bien communiquez par courriel à l’adresse ligueimprotoronto@gmail.com.

Photo : Quelques-uns des participants

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