Le Métropolitain

Bilan positif pour le Club canadien à son assemblée générale annuelle

Le Club canadien de Toronto occupe une place considérable dans la vie sociale francophone de la Ville reine. L’organisme tenait, le 13 février, son assemblée générale annuelle (AGA), une occasion pour le président sortant de faire un bilan des deux dernières années.

Ce mandat de Dominic Mailloux à la tête du Club canadien correspond à une période de changement en profondeur, fruit d’un travail d’équipe. M. Mailloux a, à ce propos, souligné la contribution du directeur général, Richard Kempler, la « cheville ouvrière », selon lui, de l’organisme.

Le Club canadien a effectué une diversification de ses activités. Il n’y a désormais que six déjeuners-causeries par année à son calendrier mais trois activités de réseautage s’y sont ajoutées. Cela a entraîné un rajeunissement de la membriété et, de manière générale, ces occasions de rencontre dans un cadre informel sont très appréciées.

RelèveTO a fait place à RelèveON et le Club canadien se fait désormais connaître partout dans la province. À ce propos, l’organisme a noué contacts et partenariats non seulement en Ontario mais au-delà. Le site web a aussi été grandement amélioré, ce qui contribue à offrir une belle vitrine au Club.

De gauche à droite : Luc Girard, Dominic Mailloux, Daniel Maillé et Wescar Eliscar

Les conférenciers sont de grand calibre et leur passage rassemble chaque fois une bonne partie des 280 membres corporatifs et individuels. Qui plus est, le Club canadien tient ses activités en des lieux différents mais toujours de qualité, offrant chaque fois une expérience unique aux participants.

La programmation de l’organisme est impressionnante mais comporte aussi un revers de la médaille : des dépenses importantes. Les finances du Club canadien vont bien, d’autant plus qu’un redressement a été fait, mais demeurent un défi. « Comme Club, on a une réflexion à faire pour asseoir notre stabilité financière », a fait remarquer M. Mailloux, particulièrement à l’intention des futurs membres du conseil d’administration.

En effet, plusieurs postes étaient en élection. Ont été élus ou réélus : Judith Charest, Nava Elmi, Martin Gentile, Luc Girard, Catherine Héroux, Dominic Mailloux et Daniel-Guillaume Stringer. Ils retrouveront Lise Béland, Alexandre Blanchard, Gabrielle Comtois, Wescar Eliscar, Jean-François L’Heureux et Joëlle Mulombo dont les postes n’étaient pas en élection.

Au cours de l’AGA, une ancienne présidente du Club canadien, Diane Chaperon-Lor, est intervenue pour exprimer ses suspicions quant au passage de René C. Viau au conseil d’administration de l’organisme. La réputation de M. Viau avait été passablement ébréchée par un reportage de Radio-Canada en septembre 2019. L’assistance a jugé que son intervention, qui ne figurait pas à l’ordre du jour, n’était pas pertinente et a rejeté sa proposition de transmettre aux nouveaux administrateurs une lettre qu’elle avait fait parvenir à l’organisme en janvier.

Fondé en 1986, le Club canadien s’achemine vers son 35e anniversaire, un jalon que le conseil d’administration entend bien souligner. Pour un organisme franco-ontarien, c’est en effet une longévité dont il est légitime de s’enorgueillir.

PHOTO: L’organisme suscite un grand intérêt auprès de ses membres.

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