Le Métropolitain

Beau succès pour la deuxième édition du concours Épelle-moi Canada

Plus de 110 élèves ont participé au championnat provincial-national Épelle-moi Canada qui avait lieu le 6 mai à l’hôtel Plaza à North York.

Épelle-moi Canada est un concours d’épellation qui a été créé il y a deux ans. « La version anglophone a 31 ans. Nous avons créé ce concours car il y avait un besoin. Nous avons travaillé en collaboration avec Spelling Bee, la version anglophone pour offrir à nos jeunes francophones cette activité en français », a indiqué l’enseignante Dorine Tcheumeleu, fondatrice de Épelle-moi Canada.

L’objectif de ce concours est d’offrir aux jeunes l’occasion de participer a des activités riches et uniques en français; de développer l’estime de soi, la confiance en soi et les relations interpersonnelles, de promouvoir le partenariat communautaire et de créer un réseau de jeunes mentors.

Des enfants venus de l’Ontario, du Québec, de Nouvelle-Écosse et même de Belgique se sont affrontés au cours d’une journée riche en émotion. « Nous avons ouvert le concours à l’international. Au mois de mars, nous étions en Belgique pour organiser le concours sous la base de l’OTAN. Certains participants sont venus de Belgique au Canada pour continuer l’aventure », a confié Mme Tcheumeleu.

Les enfants ont été séparés en trois catégories selon leur âge : les cycles primaire (6-8 ans), moyen (9-11 ans) et intermédiaire (12-14 ans). Pour chaque catégorie, les 10 meilleurs ont été honorés et les 3 premiers de chaque catégorie sont proclamés gagnants. Au total, 30 élèves ont donc reçu un prix.

Pendant toute la journée les jeunes se sont affrontés dans une ambiance studieuse. Pour les aider, un des juges pouvait leur donner la définition du mot, la mise en contexte et la nature du mot. Les juges pouvaient aussi répéter le mot à la demande de l’enfant.

Certains mots ont posé quelques problèmes aux jeunes tels que « dogmatisme ». L’un des juges prononçait « docmatisme ». Tous les enfants l’ont donc épelé avec un « c » ou un « qu » et se sont fait éliminer. Les esprits se sont alors échauffés dans l’assemblée et les parents ont contesté auprès des juges pour annuler le mot. Le jury a donné raison aux parents. Tous les enfants qui avaient été éliminés ont donc eu une seconde chance.

Pour sa deuxième édition, le concours a connu un beau succès auprès des francophones du Canada et d’ailleurs. Le nombre d’inscrits au concours est passé de 750 participants en 2017 à environ 1400 en 2018.

« Nous sommes très heureux de cette augmentation dans la participation. Environ 120 élèves se sont qualifiés pour la finale de cette année, et 110 sont venus pour concourir », a ajouté la fondatrice de EMC. Espérons que le concours se poursuivra pendant plusieurs années.

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