Le Métropolitain

À la découverte de la nouvelle émission Quatrième de couverture

L’écriture en mouvement présentait la deuxième édition de Quatrième de couverture. L’émission radiophonique diffusée sur Choq fm depuis la rentrée 2016-2017 avait attiré les spectateurs férus de lecture et de bons romans dans l’espace Augustus Jones dont les chaises manquaient pour assister à l’enregistrement.

Autour de la table l’animatrice Corinne Cayez accompagnée des chroniqueurs du jour Christine Klein-Lataud, Vittorio Frigerio et Laure Morali commentaient l’actualité littéraire en présentant leurs quatrièmes de couverture d’ouvrages sélectionnés pour l’émission et représentant chacun un continent.

Pour cet enregistrement, c’est le thème de l’exil qui avait été choisi avec les ouvrages L’Insouscience de Karine Tuil, Désorientale de Negar Djavadi, Le parfum de Nour de Yara El-Gahdban et Carrefours d’une vie de Naïm Kattan. L’histoire, les personnages, le style, rien n’était laissé au hasard pour les chroniqueurs, décortiqueurs des mots, qui racontaient l’expérience du déracinement vécue par le biais de la lecture.
Non pas installé à la table d’enregistrement, mais présent à l’écran sur Skype, la souris oulipienne Ian Monk se prêtait à des jeux dont son groupe littéraire, OuLiPo, est féru.

Durant l’enregistrement, l’écrivain créait ce qu’il appellera un « poème d’appartement » – inspiré par le « poème de métro » de l’écrivain et oulipien Jacques Jouet. Le concept? Faire le tour de son salon en inventant un vers, revenir à son bureau pour le noter et repartir pour un tour.
Tout au long de l’enregistrement, les spectateurs pouvaient voir l’oulipien, plongé dans son petit jeu, dans ses va-et-vient incessants. Pourtant le poème final offert par l’écrivain, qu’il dût composer avec des contraintes de vocabulaire, avait de quoi impressionner les foules.

Anne Forrest-Wilson, l’investigatrice du projet Quatrième de couverture et réalisatrice de l’émission, venait présenter ses sept coups de cœur. Parmi eux figurait la bande dessinée Aya de Yopugon de l’auteure Marguerite Abouet. Cette dernière, présente via Skype, parlait de son propre déracinement (elle qui quitta la Côte d’Ivoire et toute sa famille pour Paris à un jeune âge) et racontait comment le personnage d’Aya avait pu l’aider à dépasser cet exil.

Une belle émission qui saura ravir les passionnées de littérature et tous ceux qui cherchent de bonnes idées de lecture. L’émission sera diffusée sur Choq fm le dimanche 23 octobre de 10 h à 11 h et, en reprise, le mercredi suivant à 18 h.

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