Les francophones de la province peuvent se faire servir en français quand ils se rendent chez un médecin ou bien quand ils ont besoin de consulter un autre professionnel de la santé. Encore faut-il qu’ils le demandent. 

Selon Julie Lantaigne du Réseau franco-santé du sud de l’Ontario, les francophones devraient toujours demander qu’on s’adresse à eux dans leur langue. Mme Lantaigne était la conférencière à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de Reflet Salvéo, un organisme qui s’efforce de favoriser l’accès aux francophones à des services de santé en français dans les régions de Mississauga-Halton, du Centre-Toronto et du Centre-Ouest. 

À la question de savoir pourquoi nous devrions demander à nous faire servir dans notre langue quand on se rend chez le médecin ou bien à l’hôpital, Mme Lantaigne avance deux arguments : le cœur et la raison. On sait pertinemment qu’il est beaucoup plus facile et rassurant de s’exprimer dans sa langue maternelle quand on est malade, même si on comprend très bien l’anglais. Demander expressément de pouvoir se faire servir en français démontre également à la majorité anglophone que ces services sont souhaités et utiles. Leur utilisation fréquente rend d’autre part ces services meilleurs. On contribue en somme à améliorer son propre bien-être ainsi que celui de la communauté francophone dans son ensemble. 

Après avoir fait un récapitulatif de l’année 2013-2014, Matt Francino, le président sortant, annonça qu’il ne poursuivrait pas une autre année. Au cours de cette année, Reflet Salvéo s’est attaché entre autres à s’assurer que les francophones puissent trouver un médecin qui parle français. Il incomba à Christiane Fontaine, la secrétaire pour cette assemblée, de divulguer les perspectives pour l’année à venir. Reflet Salvéo continuera de s’assurer que chaque francophone qui le désire puisse avoir un médecin qui parle français. Une attention particulière sera aussi prêtée aux besoins des aînés. On œuvrera également pour que soient mis en place des trajets de soins pour les patients. Un comité consultatif continuera d’évaluer les besoins en santé mentale, notamment auprès des immigrants francophones. Par ailleurs, l’organisme poursuivra sa cueillette de données et sa participation dans les divers comités francophones de la région. 

Les états financiers furent présentés et approuvés. Reflet Salvéo a parfaitement équilibré ses comptes à l’issue de cette année. 

Trois postes au conseil d’administration restaient à pourvoir en début de séance. Deux d’entre eux furent remplis. Constant Ouapo et Ameth Lo furent élus par acclamation. 

Pour plus de renseignements sur Reflet Salvéo : www.refletsalveo.ca.

Photo : Quelques membres du nouveau conseil d’administration : de gauche à droite : Ameth Lo, Bululu Kabatakaka, Antoine Derose, Isabelle Girard, Marlène Thélusma-Rémy et Constant Ouapo